L’avocate libanaise Sandrella Merhej doit se couvrir la tête à l’intérieur de la salle d’audience, a signifié l’avocat de la partie civile Me Mohamed Abderrahmane Ould Abdi au président de la cour Oumar Ould Mohamed Lemine, réunie ce lundi 30 janvier courant, dans le cadre de la 3ième journée du procès de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et coaccusés.
.Elle doit se conformer à cette exigence par respect à elle-même d’une part et aux traditions du peuple mauritanien d’autre part, a expliqué l’avocat, dont la demande a suscité une vive polémique dans la salle d’audience et une opposition des membres du collectif de la défense de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Non loin de cette chaude effervescence politico-judiciaire, Me Ciré Clédor Ly, qui est membre du collectif de défense de l’ex homme fort de Nouakchott Mohamed Ould Abdel Aziz s’est présenté de nouveau à ce procès, en compagnie d’un jeune, afin de traduire sa plaidoirie.
Une mesure qui a conduit le président de la cour à demander l’avis du parquet sur le sujet. Ce dernier répondit que la loi stipule l’accès de l’accusé à la traduction au cas où il en aurait besoin.
L’avocat doit s’appuyer sur ses collègues pour la traduction, comme cela s’était produit au cours des deux jours précédents du procès, a précisé le président de la cour, ordonnant le jeune à rejoindre la place réservée au public.
Les comparutions de cette journée du lundi ont duré pendant 8 heures environ et devront reprendre demain mardi à 10h, rappelle-t-on.
senalioune